Elle — Allo ? On dirait que ça a coupé… tu es toujours là ?
Moi — Oui, oui, je suis là… je suis juste soufflée par ton aplomb.
Elle — C’est-à-dire ?
Moi — Je suis ton ex, tu te souviens ? Comme dans « fini, adios, kaput, it’s over, arvidersen, ciao, beu-baille ».
Elle — Oh, tu es ma blonde. C’est juste que tu ne le sais pas encore.
Moi — Ce pick up line lamentable est digne de Roosh V.
Elle — Allez, sois pas pimbèche ! Je t’ai fait de la soupe, comme dans le temps. Tu vis toujours au même endroit ?
Moi — Ouais. Je n’ai pas bougé de mon demi-sous-sol.
Elle — Je vais t’apporter de la soupe. Ensuite, je pourrai m’asseoir en face de toi et me pâmer en te regardant manger…
Moi — Tu penses sérieusement qu’un bol de soupe est suffisant pour que je te laisse revenir dans ma vie avec tes grands sabots ?
Elle — VOUIIII !
Moi — Tu me prends pour qui ? Une pensionnaire de l’accueil Bonneau ?
Elle — Genre. Mais en tellement, mais tellement plus sexy.
Moi — Tu n’as vraiment pas changé, hein.
Elle — Tellement que j’ai encore le petit kit… tu sais, celui avec la dentelle noire…
Moi — Euh…
Elle — Celui que tu aimes tant… avec les rubans roses… tu te rappelles ?
Moi — …
Elle — Hi hi hi !
Moi — Elle est à quoi, ta soupe ?
Elle — Ne bouge surtout pas ! J’arrive.
C’est super. (prononcé à la Gatinoise.. soooooper)
J’aimeJ’aime
Soupe, peur.
J’aimeJ’aime