(Ding dong !)
Elle — C’est elle ! J’y vais !
(Elle part ouvrir la porte en sautillant.)
Lui — Est-ce que ma chemise est correcte comme ça ?
Moi — Tu es parfait, mon trésor.
Elle — Mes poussins, je vous présente Roxane !
Roxane — Salut gang.
Moi — (En lui faisant la bise.) Enchantée. Moi c’est Anne.
Lui — Et moi c’est… (Il s’approche pour lui faire la bise, mais elle lui tend plutôt la main.) Ah… euh… enchanté.
Roxane — S’cusez si je suis en retard. Je me suis fait accoter par un cochon.
Moi — Aon. C’est plate ça.
Roxane — Asti, j’allais même pas vite, je suivais le trafic ! Crisse de société de moutons !
Lui — Société ?
Roxane — Ouain ! Ça se serait pas passé de même aux States ! Le monde là-bas y sont pas mal plus libre, les bikers se font pas harceler comme icitte pis en plus personne nous oblige à porter un crisse de casse.
Lui — Je pense quand même qu’ils donnent aussi des contraventions aux États-Unis.
Roxane — Ça change rien au fait que le gouvernement est pas mal moins sur le dos du monde… pis qu’on respecte l’initiative privée. Pas comme icitte, dans c’t’hostie d’province de béesses, de gauchistes sales pis d’beubés gâtés !
Moi — Gode blesse America ! Home of the free – but there’s no such thing as a free lunch!
Roxane — S’cusez-moi d’être si pompée… Ça me met trop en calvaire ce genre d’affaire-là.
Lui — Ce n’est rien, voyons, nous sommes…
Elle — Roxy-Pou-Pou ! Viens que je te fasse le tour de la propriétaire !
Roxane — Ok beubé. J’te suis dret derrière toi. (Elle lui pince une fesse.)
Elle — Aou! Hi hi hi ! Alors, par-là, c’est la chambre à coucher… (Elles s’éloignent.)
Lui — (À voix basse.) Ok… je ne m’attendais vraiment pas à ça.
Moi — (À voix basse.) Trente secondes de plus et j’étais convaincue qu’ils l’ont vraiment l’affaire, les Amérincains.
Américain?
😉
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Non. AmérINcain.
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