Moi — Tu es un amour d’être accouru si vite pour installer la clim. J’étais sur le point de me liquéfier en laissant une flaque visqueuse sur le plancher du demi-sous-sol.
Lui — Ça me fait plaisir, ma chérie. Ce n’est pas un gros sacrifice de ma part, sachant que tu me laisseras faire une flaque visqueuse sur la partie de ton corps de mon choix en guise de récompense.
Moi — Hi hi hi ! Va falloir attendre que l’air soit plus frais et que je revienne en phase solide avant.
Lui — Hey, ce n’est pas Roxane qui vient faire ces menus travaux chez toi, d’habitude ?
Moi — J’essaie que ça ne devienne pas une habitude, justement. Déjà que j’ai promis de l’aider à trouver quelque chose à se mettre sur le dos pour son mariage… je vais avoir dépassé mon quota de Rox pour au moins un mois.
Lui — Tu veux que je cloue un morceau de plywood pour boucher la fenêtre ? C’est plus sécuritaire…
Moi — Non. C’est trop laid… ça fait édifice abandonné. Tiens, j’ai acheté une feuille de plexi.
Lui — Ok.
Moi — C’est transparent. Je ne veux pas être à la noirceur pendant tout l’été.
Lui — C’est ironique que pendant la Grande Noirceur, le premier ministre du Québec était Maurice Du Plexi, han…
(Je le regarde les bras croisés, sans rire.)
Lui — Ben quoi ? Tu n’es pas la seule qui a le droit de faire des jeux de mots songés, tu sauras.
Moi — Don’t quit your day job, honey.
Nous, ici on a François de Rugy, puis Bennalla, les étés et puis Le Roy Macron toute lané! Mais la clim cé bien, mé plus cher qu’un ventilateur…
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