(Toc toc toc.)
Moi — J’ai presque fini !
Lui — (De l’autre côté de la porte.) Ça va ? Tu es là depuis un bout de temps…
Moi — Oui, tout va bien… Je textais Lou… Ce ne sera pas long.
Lui — Prends ton temps. La vessie de personne n’est sur le point d’éclater.
Elle — (Depuis la chambre à coucher.) Parle pour toi, hein !
Lui — (Toujours de l’autre côté de la porte.) J’espère que tu as bien dormi. À trois dans un lit – même de format king – quand on n’a pas l’habitude…
Moi — J’ai dormi, c’est déjà ça. Tu es infatigable.
Elle — (Depuis la chambre à coucher.) Quand je me suis endormie, vous étiez encore l’un par-dessus l’autre !
(Chasse d’eau, lavage de mains, porte qui s’ouvre.)
Lui — Je n’aurais jamais cru que ce serait si agréable de dormir avec deux personnes après une soirée d’étreintes passionnées.
Moi — Sauf quand nos fesses trempent dans le wet spot.
Elle — Je t’ai entendue, sale menteuse! C’est moi qui ai baigné dedans toute la nuit !
Moi — Pics or it didn’t happen.
Elle — Regarde par toi-même Thomas !
Moi — Oh… On dirait la carte de Terre-Neuve.
Elle — (Elle plisse le nez.) Ouais. Une carte en odorama.
Moi — Dans un monde parallèle étrange où tous les Newfies sentiraient la noune.
Elle — Ou la morue.
Moi — N’est-ce pas la même chose ?
Lui — (Depuis la salle de bains.) Ok. Ça c’est la discussion post-coïtale la plus weird que j’ai entendue de toute ma vie.
Elle — C’est parce que tu viens d’entrer dans un monde parallèle étrange où tu as deux amoureuses.