Épisode 145

Moi — Allô ?

Roxane — Salut toé !

Moi — Roxane, je t’ai dit de ne plus jamais m’appeler. Bye.

Roxane — Non non non ! Raccroche pas ! Si tu raccroches, tu ne sauras pas comment j’ai réglé ton p’tit problème.

Moi — Hein ? Quel problème ?

Roxane — Ton problème de stalker.

Moi — Euh… ?

Roxane — David. Le gars qui te lâchait pas. Laisse-moé te dire qu’y va te laisser tranquille, asteure.

Moi — Quoi ? Qu’est-ce que tu as fait ?

Roxane — Je l’ai brassé assez pour qu’il chie dans ses culottes, l’asti.

Moi — QUOI ???

Roxane — Calme-toé, c’est juste une façon de parler ; chu quand même pas allé vérifier dans ses bobettes, han.

Moi — Est-ce que tu es en train de me dire que…

Roxane — Yup. Quand pitoune m’a raconté ce qui t’arrivait, je me suis dit que tu n’arriverais jamais à t’en sortir toute seule, avec tes principes de SJW continuellement triggered pis ta peur légendaire de ton ombre.

Moi — MAIS DE QUOI JE ME MÈLE ? J’ai parlé à sa mère, tout était réglé, j’avais la situation parfaitement en main !

Roxane — Ah ouain ? Ben laisse-moé te dire que t’avais rien en main pantoute. Sauf que là, à cause de moé, tu peux maintenant dormir su’ tes deux oreilles. J’ai trouvé l’adresse du dépanneur où ton troudcul travaille, pis j’ai attendu que son shift finisse. Ensuite, ça été facile : un coup de pied dans l’genou pis oups ! le v’la à terre.

Moi — Oh non…

Roxane — Ensuite, j’y en ai crissé que’ques autres dans les côtes. Tiens mon asti ! Tiens mon asti ! Ha ha ha !

Moi — Dis-moi que ce n’est pas vrai. Dis-moi que tu me niaises.

Roxane — Pantoute. Il braillait comme un veau, l’asti de cave. Ça y apprendra à écœurer les pauv’ femmes sans défense !

Moi — Mais t’es complètement folle !

Roxane — Chu une badass bitch, tu veux dire. J’y ai craché de dessus, j’y ai dit de te laisser tranquille sinon y aurait encore affaire à moé, pis ensuite je l’ai laissé se démarder tout seul dans la ruelle du dépanneur. Ben bon pour lui !

Moi — Te rends-tu compte que tu m’as rendue complice de cette agression ?

Roxane — Who cares, câlisse.

Moi — Je ne t’avais rien demandé, CÂLISSE !

Roxane — Là, on arrive au moment de la conversion où t’es censée de dire « merci ».

Moi — FUCK YOU !

Roxane — Asti que t’es bête. Je me demande que c’est que pitoune peut bien te trouver…

Moi — FUCK. YOU.

Roxane — Entéka. On se voit au party de Noël, chérie ! (Elle raccroche.)

Moi — (Soupire.) Fuck my life.

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