Épisode 344

Au beau milieu de la nuit, la licorne se réveille en sursaut.

Moi — (Fort.) AAAAAH !

Blondine — (En s’éveillant.) Hein ? Quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?

Moi — Je… je…

Blondine — (Se frotte les yeux.) Encore un mauvais rêve ?

Moi — (En essuyant mes larmes avec le drap.) Oui.

Blondine — (Soupire.) Allez, raconte. Je sais que tu n’arriveras pas à te rendormir si tu ne le racontes pas.

Moi — (D’une voix tremblante et incertaine.) J’ai rêvé que j’étais la fiancée de Satan.

Blondine — Whoa.

Moi — Mon cauchemar, c’était notre long et pénible accouplement.

Blondine — Ok…

Moi — Pour permettre à la bite démesurée du diable de rentrer, j’ai élargi ma fente aux forceps. Il s’est jeté sur moi, m’a déchiré un sein de ses petites dents pointues puis s’est laissé glisser tout entier, entre les parois chromées de ma chatte.

Blondine — (En se frottant les yeux.) Qu’est-ce que tu veux dire par « tout entier »?

Moi — Je veux dire tout son corps est entré dans le mien en passant par mon sexe. Il a remonté dans mes tripes, d’abord un sabot poilu, noir comme un toit d’église, puis une jambe couvert de vermine puante, puis l’autre, comme on rentre dans une bouche d’égout. Ses cornes sont entrées en dernier et ses yeux de soufre flottaient encore à la surface de ma vulve dilatée quand, à l’intérieur, j’ai senti qu’il renversait tout, mordait mon cœur, crevait mon estomac et répandait son sperme immonde, nouait mes intestins pour enfin se pendre avec, au fond de mes organes, avec la ferme intention de ne jamais en ressortir.

Blondine — Quel rêve terrifiant !

Moi — (Sanglote.) Ouiiii !

Blondine — (Baille.) Rendors-toi, maintenant.

Moi — (Renifle.) Je ne peux pas. Je porte en moi le diable et j’ai le cul triste.

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