Lui —Alors comme ça, la blonde de ton ex t’a invitée à une session de D/s dans son donjon privé…
Moi — Ouais. Elle veut m’initier à la soumission – même si c’est un peu trop tard, parce qu’il y a longtemps que j’ai perdu mon pucelage de sub.
Lui — Tu vas dire oui ?
Moi — Je ne sais pas… Une autre personne qui m’est chère m’a fait le même genre de proposition avant elle.
Lui — (Goguenard.) Hum… Je ne demande bien de qui il s’agit.
Moi — Ça me fait penser… j’ai quelque chose pour toi.
(Je me lève et sors du placard une grosse boîte de carton sur laquelle est scotchée une feuille de papier. Je dépose la boîte à ses pieds et lui tends le bout de papier.)
Moi — Tiens, lis.
Lui — Euh, ok…
1. Mes yeux sont bandés avec un foulard de soie. Attachée et sans défense, je mords mon bâillon. Toi aussi, tu mords : tu tiens mon mamelon entre tes dents, tu le tires, tu l’étires.
2. Je me tords de désir. Je te veux en moi.
3. Tu enlèves mon bandeau et le bâillon et je crie : « Baise-moi ». Tu exiges que je te supplie, et j’obéis avec délectation.
4. Tu écartes mes cuisses, tu glisses lentement ta langue sur mon sexe.
5. Tu te relèves, tu mordille le lobe de mon oreille et me susurres : « Tu es délicieuse ».
6. Je me tortille à chaque contact de ta peau. Je fonds comme du beurre sous tes doigts.
7. Tu écartes mes cuisses davantage et j’en rougis délicieusement de honte. Ton gland glisse dans ma chatte qui mouille abondamment ; j’essaie de t’attirer vers moi comme je peux, toute entravée que je suis par mes liens.
8. Je répète : « Baise-moi », cette-fois ci avec un peu plus de fébrilité, avec un peu plus d’urgence dans la voix.
9. Tu te déplaces par-dessus moi en te délectant de la vue et de l’odeur de mon sexe humide et rougi.
10. Tu te rassois et tu te branles, ostentatoirement, pour contempler le spectacle et me faire mourir de désir.
11. Tu te rapproches enfin pour glisser ta queue en moi à nouveau. Tu me dis : « Je vais te baiser, maintenant », juste avant la première estocade.
(Il lève les yeux et me regarde, décontenancé.)
Lui — Et ça continue encore comme ça au verso… ?
Moi — Yup.
Lui — C’est… détaillé.
Moi — Je te ferai remarquer que c’est toi qui l’autre te plaignais que « les femmes ne savent pas ce qu’elles veulent » et qui regrettais que « les femmes ne viennent pas avec un mode d’emploi ».
Lui — Ce n’était qu’une façon de parler, han.
Moi — Et bien tu l’as maintenant, ton mode d’emploi – à tout le moins, le mien. Pour ce qui est des autres, il faudra te débrouiller avec elles.
Lui — Et la boîte ?
Moi — Puisque je suis maintenant une femme en kit à assembler, l’étape suivante consiste à vérifier à l’intérieur de la boîte au cas où il manquerait une pièce. Comme tu peux voir, il y a le bâillon, le foulard, la corde… et même une clé Allen superflue, juste parce que c’est la tradition.
Lui — (Perplexe.) Euh…
Moi — Je te laisse t’arranger avec tout ça : moi, je vais aller gentiment attendre l’assemblage dans le lit.
le mode d,emploi est complet. La traduction chinoise pour une fois est exacte,,,
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